LA PHYSIQUE MARIANIQUE
Un siècle de délire collectif
La physique moderne ou un siècle de délire collectif
Mais c’est lorsqu’on aborde les théories mathématiques qui sont à la base de la mécanique quantique que l’attitude de certains physiciens dans le maniement de ces théories confie véritablement au délire. On se demande ce qui peut rester dans l’esprit d’un étudiant lorsqu’il absorbe cette emprise semblable à une accumulation de non-sens, une véritable bouillie pour les chats. Ce serait à croire que les physiciens d’aujourd’hui ne sont à l’aise que dans le flou, l’obscure et le contradictoire.Jean Dieudonné
La physique théorétique qui est devenue une physique sans expérience et une mathématique sans rigueur a fait que la science est devenue un vaste hôpital psychiatrique où ce sont les fous qui ont enfermé les autres. La période scientifique de ces dernières décennies où la science est devenue médiatique et virtuelle pourrait se résumer par la formule 50 ans de non physique.Jean Marie Souriau
L’existence des singularités de l’espace-temps représente l’arrêt du principe de causalité et ainsi la prédictibilité acquise par la science. Comment la physique mène à la violation d’elle-même, à la non physique ?John Wheeler
La physique moderne est considérée comme le plus grand changement de paradigme de l’histoire de la science. Elle est vue comme le pic du produit de l’intelligence humaine.
Mais, pour moi, c’est un sous-produit, c’est la quintessence de l’absurdité et du ridicule de ce que l’esprit humain est capable de développer en l’absence du contrôle de la raison. C’est ce qui arrive, également, lorsque l’on ignore l’histoire de l’homme et de son effervescence et puis l’affinement intellectuel au fil des millénaires, par le péché d’orgueil, de supériorité par rapport à ceux qui nous ont précédés, par rapport à la Tradition. Un véritable complexe de supériorité.
La physique contemporaine comporte trois domaines : la relativité spéciale conçue par Albert Einstein en 1905 (pour les objets rapides), la relativité généralisée conçue par le même Einstein en 1915 (pour les objets lourds) et la physique quantique ou ondulatoire (pour les petits objets) conçue à partir de 1920 par plusieurs physiciens parmi lesquels ceux de l’école de Copenhague (que j’aime appeler les têtes brûlées de la physique).
Ces théories sont fondamentalement fausses. Toutes les trois. Toutes. Et alors à partir de là, toute notre conception du monde est brouillée. Les physiciens ont pris un chemin qui ne mène nulle part. Comme c’est le cas dans la plupart du temps dans ces situations, initialement, on se rapproche du but qui est la connaissance des lois de la physique, de lois de la nature. Mais, à partir d’un certain point, le chemin des égarés s’éloigne de plus en plus de la cible. Ils sont complétement à l’ouest. Nos pauvres physiciens sont tellement tourmentés et ils ne savent plus quelle direction prendre. J’affirme même que leur égarement est beaucoup plus important qu’ils ne le croient. La physique contemporaine est dans une crise profonde sans que personne n’ait conscience de son importance. Depuis plus d’un siècle, la science est bâtie sur des mauvaises bases. Mais pourquoi est-il important de les remettre sur les bons rails? Déjà, parce que des phénomènes importants, comme la fusion nucléaire ou la programmation quantique, ne peuvent pas être contrôlés sans avoir la bonne compréhension des choses. Puis, l’être humain a été soumis depuis toujours à l’envie de connaître davantage sur le monde et, par conséquent, d’essayer de contrôler la nature, par orgueil de rationalité, d’intelligence. C’est sa destinée.
Au début du XXième siècle, Hilbert, le grand mathématicien allemand disait que la physique était devenue trop difficile pour les physiciens. L’appareil mathématique nécessaire pour développer les nouvelles théories était de plus en plus compliqué. Et, depuis, les physiciens ont développé un véritable complexe d’infériorité par rapport aux mathématiciens. Ils prêtent maintenant beaucoup d’importance à l’argumentaire soutenu mathématiquement. Le résultat est une déconnexion violente de la réalité. Mais ils se trompent tous encore une fois. Premièrement, cet appareil complexe est nécessaire surtout pour les théories fausses, irrationnelles et irréalistes. Deuxièmement, les talents nécessaires pour être un bon physicien ne sont pas les mêmes que ceux nécessaires aux bons mathématiciens. Ils se ressemblent, certes, mais ne sont pas les mêmes. Autrement dit, simplement, la physique n’est pas la mathématique.
Source Internet – selon Thibault Damour
Il faut savoir que dernièrement plusieurs voix signalaient le fait que la physique théorétique se trouvait en crise. Le livre du physicien américain Lee Smolin (Rien ne va plus en physique) montre que depuis 50 ans il n’y a pas eu de découverte importante en physique fondamentale et, depuis l’achèvement du modèle standard, quasiment aucun Prix Nobel de physique n’a été décerné dans ce domaine (à voir sur youtube Lee Smolin – On string theory full version).
Il y a toujours un décalage entre une fausse théorie et l’observation des inconsistances expérimentales. D’autres physiciens ont remarqué eux aussi les nombreuses incohérences au niveau des théories fondamentales actuelles. Les physiciens contemporains vivent dans une sorte d’égarement et leur production intellectuelle relève plutôt du mysticisme et de la sorcellerie.
Mais comment faire pour trouver la boussole ? Selon Nietzsche, Dieu est mort. Platon avec sa méthode de connaissance rationnelle est mort aussi. Comment faire ? La solution pourrait être un homme providentiel. Mais qui pourrait être celui-là ?
Moi ?!
Mais moi, je n’ai que des connaissances élémentaires de physique et puis, même si j’ai une maîtrise en mathématiques, je ne les ai pas pratiquées depuis une vingtaine d’années. Comment pourrais-je m’opposer par mes idées à toute la communauté scientifique qui dispose de ressources incommensurables ? La guerre idéologique est un peu disproportionnée. Vous ne le trouvez pas ? Vous avez raison. Pour rendre la bataille plus équilibrée je devrais partir avec un handicap ! Par exemple, je pourrais réfléchir seulement avec un hémisphère cérébral ou avoir le droit de raisonner seulement un jour par semaine. Je plaisante… Ou sinon, alors, utiliser uniquement un quart de mon cerveau. Je plaisante encore… Mais, la vérité c’est que de toute manière je ne peux pas perdre. Pourquoi ? Parce que j’ai des dieux puissants à mes côtés : Chronos et Sofia ou le temps et la sagesse. De plus, j’ai un autre atout important : la tête bien faite. Je ne suis ni le plus méritoire, ni le plus travailleur, ni le plus beau. Alors pourquoi moi ? Franchement, je n’en ai aucune idée.
Et puis, quelle est ma légitimité d’assumer une telle responsabilité ? Je me la suis appropriée moi-même. Quand on voit un chauffeur professionnel rouler tout droit dans le mur avec la voiture, on est habilité de le lui signifier.
L’homme a fait de la science depuis des millénaires et peu à peu il a réussi à cristalliser ses idées et à offrir un modèle rationnel, réaliste et déterministe du monde dans lequel il vit. Tout s’est très bien passé au niveau de la représentation intellectuelle de la réalité. Même s’il y avait des fois des lois ou des règles qui contredisaient l’intuition, on pouvait les accepter sans problème et les imaginer. Mais, avec l’avènement de la science dite « moderne », on a renoncé à ces acquis. On a jeté à la poubelle les réflexions et la Tradition scientifique millénaire. Platon, Archimède, Ératosthène, Euclide, Pythagore, Galilée, Pascal, Descartes, Newton, Euler, Gauss, Maxwell… vous êtes tous révolus. Votre pensée ne vaut plus rien. Place à la pensée de l’homme moderne. Mais comment réagis-tu lorsque ton fils rentre un jour de l’école et il te dit que tout ce qui est né avant 2000 (et tous ceux) c’est nul ? Alors tu te dis que la physique du vingtième siècle c’est la physique moderne des nuls, pour les nuls.
On avait quelques principes de base :
Réalisme : des choses qui sont là, si on les regarde ou pas.
Principe de localité : les choses ne peuvent pas instantanément affecter des choses ailleurs.
Le déterminisme : une notion philosophique selon laquelle la succession de chaque événement est déterminée en vertu du principe de causalité, du passé et des lois de la physique.
On ne les a plus !
En 1905, Monsieur Einstein, cette Hélène de Troie de la physique, avec beaucoup d’audace, a jeté à la poubelle tous les principes que l’esprit humain avait bâtis par des réflexions millénaires. En 1915, le même Monsieur remplace la théorie de la gravitation de Newton établie au XVIIe siècle. Il élabore une nouvelle théorie où la gravitation n’est plus une force, mais une déformation dans le champ gravitationnel, l’espace-temps qui est une espèce d’autruche dromadaire. Un peu plus tard, dans les années 1920, apparaît encore une nouvelle théorie physique appelée la mécanique quantique ou ondulatoire qui étudie le comportement des particules atomiques. Cette fois-ci, le dérapage des principes classiques est énorme. Si on garde les notions classiques d’espace et de temps, on va prêter en revanche un comportement fou à la matière. La nature même de la matière est dénaturée et devient un mélange pestilentiel de comportement corpusculaire et de comportement ondulatoire. Et, comme un mensonge en réclame un autre, on arrive à une spirale infernale ou la réalité physique devient finalement une illusion. Dans cette réflexion perverse du monde, une responsabilité importante revient à un groupe de physiciens agrégés autour du physicien danois Niels Bohr, connu sous le nom de l’école de Copenhague, mais que j’appelle le groupe des têtes brûlées de la physique. Plus tard, il y aura des physiciens qui, au nom des principes de la physique quantique, vont réduire le monde entier à des projections multiples de la conscience.
Par rapport à tout cela, je commence à bien comprendre la logique des stars de la télé réalité. J’ai envie de dire comme Nabilla : Allô ! Non, mais allô quoi !?
« Allô ! Non, mais allô quoi !? T’es une fille et t’as pas de shampooing ! Allô ! Allô ! Je ne sais pas, vous me recevez ? T’es une fille et t’as pas de shampooing ? C’est comme je te dis, t’es une fille et t’as pas de cheveux. »
Mais pourtant la physique moderne a un succès indéniable. La vie moderne est façonnée par des instruments et des appareils qui portent à l’intérieur les applications de cette physique. C’est parce que tout n’est pas à jeter quand même. Il y a, par exemple, des relations mathématiques, des équations dans cette physique qui sont correctes et alors leur utilisation est bien légale. En physique, il n’existe pas pour le moment la possibilité d’une méthode déductive pour trouver les relations mathématiques. On se base beaucoup sur l’intuition et sur les devinettes. Ensuite, on prend en compte les données expérimentales à partir desquelles on essaie de sortir la bonne relation. Mais cela ne veut pas dire que l’on comprend ce que l’on met dans les équations.
Mais, malheureusement, sans réalisme, sans rationalité, tout est presque permis dans la physique actuelle. Et les physiciens n’ont pas hésité à énoncer les hypothèses les plus folles. Comme on vit dans le paradigme de la démocratie et que chaque voix vaut pareil, chaque physicien a trouvé normal d’exprimer son point de vue sur le problème.
De cette manière, l’espace se contracte, le temps se dilate, la matière n’est qu’une vibration d’une molasse nommée champ, les particules sont également des ondes, des voyages temporels possibles, la chronologie de l’histoire effacée, la simultanéité rendue impossible, des particules qui peuvent se trouver à la fois dans plusieurs endroits, des univers multiples, des endroits dans l’univers nommés des trous noirs où l’espace et le temps s’effacent, des particules intriquées qui peuvent communiquer instantanément, des univers parallèles, des voyages par des trous de ver, des dimensions multiples de l’espace, l’univers lui-même n’est qu’un produit de la conscience ou un hologramme dans un trou noir. Des théories à gogo, l’une plus folle que l’autre et qui ne peuvent être ni démontrées, ni confirmées par l’expérience (on est, sans doute, dans une fenêtre empirique). Et quand des expériences existent, on les interprète de manière aberrante. Chaque collectif de physique théorique sort une théorie. Des milliers, des dizaines de milliers de théories. Des milliers de documents sortis chaque année sur ces sujets.
Comment démêler tout ce méli-mélo d’idées ? Comment trouver la boussole, la bonne direction ? Qui pourrait nous aider ?