LELONG MARIUS

LA PHYSIQUE MARIANIQUE

newton1689

La matière noire

La matière noire ou les gravitations

 

Première partie – Ce qu’ils en disent

Les nouvelles théories prédisent l’existence des nouvelles particules: particules supersymétriques (par exemple: les neutralinos), axions, neutrinos lourds, Q-balls, wimpzillas, cryptons   Richard Taillet l’Université de Savoie

On va pouvoir cartographier la distribution de la matière noire en mesurant la déformation de l’espace–temps avec la mission spatiale Euclid    Yannick Mellier

Le C.M.B. (cosmic microwave background) est l’évidence, claire comme l’eau de roche (crystal clear), que la matière ordinaire n’est pas la seule source de gravitation. Alors, l’idée que la matière noire n’existe pas est complétement erronée. Elle existe, bel et bien. Sean Carroll

 

Selon wikipedia, en 1933, l’astrophysicien suisse Fritz Zwicky constate que dans les grands amas de galaxies la vitesse de ces dernières comparée aux modèles théoriques révèle un écart très important. En effet, à ces vitesses, la masse de la galaxie (que l’on déduit de la luminosité de celle-ci) ne suffirait pas à les maintenir : elles devraient s’éloigner. Il proposa alors que cet écart était lié à la présence d’une source de gravitation non visible, c’est-à-dire autre que stellaire. Elle devrait remettre en cause une nouvelle théorie de la gravitation pour exprimer la force gravitationnelle.

Néanmoins, ses calculs pour déterminer la proportion de cette « matière noire » ont montré qu’elle était bien plus représentée que la masse visible.

La courbe de rotation prévue par les équations de Newton (A) et la courbe observée (B), en fonction de la distance au centre de la galaxie.

À partir de 1978Vera Rubin commence à observer le phénomène à une échelle plus petite. Elle remarque que dans les galaxies, plus les étoiles sont éloignées du noyau galactique, plus leur vitesse angulaire est élevée. L’observation initiale de cette uniformité de la vitesse fut inattendue car la théorie de la gravitation de Newton prédisait que les objets plus éloignés ont une vitesse moindre. Par exemple, les planètes du système solaire orbitent avec une vitesse respective qui décroît alors que leur distance respective croît par rapport au Soleil. On se retrouve avec le même problème : comment expliquer qu’à un point donné la mesure soit supérieure à la valeur théorique ?

De même, la vitesse que peuvent maintenir les objets soumis à la gravitation doit correspondre, d’après la théorie de Newton, à la force exercée par elle, c’est-à-dire de la masse présente. On observe pourtant que les galaxies sont plus lumineuses au centre qu’en bordure : la théorie de Newton n’est vérifiée que s’il existe une masse supplémentaire : la matière noire revint de nouveau faire parler d’elle.

Il y a des physiciens qui ont passé leurs carrières cachées dans les profondeurs des montagnes à la recherche de cette matière mystérieuse. Des carrières gâchées.

Allô ! Non, mais allô quoi !? Allô, Allô ?! Je ne sais pas, vous me recevez ?

Deuxième partie – Ce qu’il en est

 

De tous les côtés, il semble que des possibilités pour la matière noire se ferment Françoise Combes « Le mystère s’épaissit autour de la matière noire » La lettre du Collège de France 2018

L’énigme de la matière noire nargue la physique David Elbaz

Comment comprendre la matière noire qui nous entoure quand la matière grise reste blottie dans le cocon de la matière blanche Serge Zeller

Si tu veux devenir un chef sage et complet, tu dois embrasser une vision plus large de la Force chancelier Palpatine Star Wars

 

Quand on regarde la courbe de rotation des galaxies, on se rend compte que les étoiles périphériques ont une vitesse trop importante pour être expliquée par la loi de gravitation, comme elle est comprise aujourd’hui. Alors, depuis presqu’un siècle on a fait l’hypothèse d’un halo de matière autour d’une galaxie que l’on appelle matière noire. Elle a été approximée à être 5 fois plus grande quantitativement que la matière ordinaire.

Pour notre galaxie, la masse du halo serait dix fois la masse de la galaxie.

En 1983, le physicien et professeur israélien Mordehai Milgrom propose une petite modification de la théorie de Newton. Il montre que cela permet de résoudre le problème de la rotation trop rapide des étoiles et des galaxies : il baptise sa théorie MOND pour Modified Newton Dynamics, en français « dynamique de Newton modifiée ». Cependant, cette approche fut au départ entièrement empirique.

Mais attendez, si je comprends bien, quand la gravitation fonctionne bien c’est grâce au génie Einstein et quand ça ne fonctionne pas, c’est la faute à qui ? À Newton !? « L’imbécile », il devait réfléchir davantage ! Il nous a donné une loi de gravitation incomplète. Mais, cette loi est abrogée depuis plus d’un siècle. Depuis 1915, la gravitation n’est même plus une force. Elle est une déformation de l’espace-temps. Qu’est-ce que vous avez encore avec Newton ?! Fichez – lui la paix ! Vous n’avez qu’à courber encore plus votre espace-temps !

Bon, en réalité, il a partiellement raison. Mais il y a un scoop. Oh, mon vieux, tu m’as presque eu ! Il y a deux types de Mchamp effecteur pour la gravitation. Deux forces de gravitation ! La gravitation newtonienne et la gravitation marianique !

Fm=G(X,t)*m1*m2/r ;

Le deuxième type est plus sensible que le premier au Mchamp intermédiaire. Les galaxies se forment en suivant la distribution de ce type d’inframatière. Qu’est-ce qui est apparu en premier : l’œuf ou la poule ? La réponse : le Mchamp effecteur de type II. C’est lui le maître des galaxies. La matière ordinaire ne fait que suivre.