LELONG MARIUS

LA PHYSIQUE MARIANIQUE

newton1689

La gravitation

La Gravitation

Première partie – Ce qu’ils en disent

 La matière dit à l’espace comment se courber et l’espace dit à la matière comment bouger   John Wheeler

John Wheeler, en faisant référence à la théorie de la gravitation, dans un beau style, affirme que la matière dit à l’espace comment se courber et l’espace dit à la matière comment bouger. C’est beau, n’est-ce pas ? Tellement beau. C’est faux, mais c’est très, très beau. J’ai presque les larmes aux yeux. Celui-là n’a rien compris au calcul tensoriel ou à la géométrie riemannienne (il a été, en fait, l’un des plus grands spécialistes de la relativité générale). J’ai dû me taper des vidéos sur YouTube pour comprendre les équations de Grossman – Hilbert – Einstein. Je vais vous expliquer d’une manière évasive, mais assez intuitive, de quoi il s’agit. Comme vous pouvez l’observer dans la figure, on nous explique qu’en ce qui concerne, par exemple, le système solaire, le Soleil courbe l’espace et les planètes suivent les géodésiques.

Mais, comme je le montre dans la figure suivante, en réalité, les équations nous disent que le soleil attire les planètes conformément à la loi de Newton et, de plus, il fait des heures supplémentaires en essayant de modeler l’espace qui l’entoure. Mais il n’arrive à faire qu’une petite bosse, à peine visible. La contribution de l’espace courbé au mouvement des planètes c’est du pipi du chat, celui de Schrödinger. C’est la puce qui encourage l’éléphant en lui disant qu’ils font une bonne équipe. Les fan-boys de la théorie vont vous faire la remarque qu’il s’agit de l’espace-temps. Autrement dit, ils vous disent que dans un requin marteau il y a beaucoup plus de marteau que de requin. Et là, vous êtes coincés. Devant un problème absurde, aucun argument rationnel ne fait de poids.

De plus, ils ont raison dans un certain sens. Conformément à la théorie, c’est la courbure du temps qui porte et bouge les planètes. C’est le pauvre Chronos (Cronos) qui se tape tout le travail.

Alors, pour résumer : avant Newton, il y avait des anges qui poussaient les planètes sur leurs orbites. Après Newton, on s’est rendu compte que les anges les poussaient perpendiculairement sur les orbites, vers le Soleil. Avec Einstein, on a appris qu’on se trompait. Il n’y avait pas d’anges qui les poussaient, c’était juste le papa de Zeus !

Forcément on est bien avancés. Et c’est aussi beaucoup plus intelligent. N’est-ce pas ?

Personne, mais personne ne sait dire ce qu’est le temps. Mais ils sont tous des spécialistes en espace-temps. Le temps que Newton l’a imaginé et que nous l’avons défini dans le chapitre respectif est un paramètre universel et une mesure du mouvement dans tout l’univers. Le temps, lui, il s’en fiche d’une petite planète de rien du tout de la périphérie. Et il ne se soucie surtout pas de son mouvement autour du Soleil.

L’idée d’un mécanisme d’action par une courbure de l’espace est sortie la première fois par Pierre-Simon Laplace, comte Laplace, puis 1ᵉʳ marquis de Laplace.

Avec la relativité restreinte, l’espace-temps devient un candidat naturel pour une théorie géométrique de la gravitation.

Quelques années auparavant, Lorentz avait trouvé une forme tensorielle pour les équations de Maxwell du champ électromagnétique.

Alors, sous l’impulsion d’Einstein, plusieurs scientifiques se mettent à chercher une équation tensorielle pour le champ gravitationnel.

Aidé par son collègue Marcel Grossmann, qui s’est occupé à trouver la formule mathématique, Einstein arrive de peu en premier.

C’est une équation compliquée qui nécessite (hormis des cas super simplifiés) pour être résolue des méthodes numériques.

Sur le plan pratique, on pourrait l’utiliser uniquement pour faire de bons bretzels de Strasbourg.

Allô ! Non, mais allô quoi !? Allô, Allô ?! Je ne sais pas, vous me recevez ?

Deuxième partie – Ce qu’il en est

Algébriquement tout est correct ; Humainement tout est puéril. Il n’a fallu qu’un jeu de miroirs pour qu’Einstein remplace soudain toutes nos idées par quelques formules qui n’ont point de sens. L’espace courbe et le temps local font carnaval. Émile-Auguste Chartier (Alain)

N’importe quel étudiant dans les rues de Göttingen en connaît plus qu’Einstein sur les géométries à 4 dimensions David Hilbert

ASL PLS ?! Age, sex, location, please ?! (L’âge, le sexe et la location, SVP) Préambule des premières communications par Internet

Tout est maintenant si bien ficelé, pourquoi vous inquiétez-vous de ces problèmes ? Je préfère vous mettre en garde en tant que vieil ami expérimenté. Pour commencer, vous n’y arriverez pas. Et même si vous y arrivez, personne ne vous croira !  Max Planck à Einstein

 

Alors, Einstein a été bel et bien mis en garde qu’il faisait du n’importe quoi. Initialement, j’étais un peu furieux contre ses contemporains qui l’ont laissé faire. Mais après, j’ai bien compris qu’il a fait à sa tête, qu’il a bafoué toute une Tradition scientifique, tout seul. Il est le seul responsable. Un grand scientifique, avisé, a une responsabilité personnelle comme gardien de la Tradition.

Mais Max Planck s’est trompé ! Tout le monde a cru Einstein ! Et tous les moutons ! Et les pigeons aussi !

C’est le temps, c’est le moment d’élucider ce problème de la gravitation. Alors est-ce que la gravitation courbe le temps ? La réponse est : Non. Est-ce que la gravitation courbe l’espace ? La réponse est : Non. Est-ce que la gravitation courbe quelque chose ? La réponse est affirmative. La gravitation courbe le raisonnement de l’homme depuis un siècle. C’est tout ce qu’elle courbe ! 

Il n’y a aucune autre force plus mystérieuse au monde que la gravitation. Elle nous relie à l’Univers, aux astres. Et il n’y a eu aucun autre sujet mieux étudié dans la physique que cette force céleste. Et pourtant elle nous échappe continuellement. Sans surprise, la loi de la gravitation nous a été donnée par notre maître à tous, sir Isaac Newton, mais sans qu’il nous donne l’explication de son mécanisme intime. Selon cette loi, les corps s’attirent d’une manière inversement proportionnelle au carré de la distance. En 1915, Albert Einstein a modifié cette loi, en nous proposant un mécanisme original pour son action. Il s’agissait de la courbure de l’espace et du temps. Mais regardons maintenant l’aspect des deux expressions de forces dans la nature. L’une d’entre elles est la force de gravitation, l’autre, la force d’interaction entre deux particules chargées électriquement.

Elle est belle, mais bête cette Mère Nature ! Travailler deux fois, imaginer des relations complexes, travailler l’espace et le temps pour arriver au final, au même résultat. La beauté serait-elle incompatible avec l’intelligence ? Et pourtant, Erwin Schrödinger était beau et intelligent à la fois.

En fait, la gravitation (comme la force électrostatique, d’ailleurs) présente un mécanisme complexe avec une masse primaire (émetteur) qui émet des particules jouant un rôle de transmission, d’un signal. Celles-ci se désintègrent dans des transmetteurs secondaires (le Mchamp gravitationnel) et qui, avec le Mchamp temporel (perturbateur), ont une action sur le Mchamp effecteur. Par une pression unidirectionnelle, celui-ci s’occupe de l’action finale sur la deuxième masse.

Les petites particules, comme le photon, dessinent bien la forme du Mchamp intermédiaire et effecteur.

Cela peut être intégré très facilement dans la théorie classique newtonienne de la gravitation (une très bonne approximation), en modifiant le potentiel gravitationnel.

V(r)=-(G(X ,t) *m1*m2/r) (1+C(X,t)*(m1+m2)/(r*r))

 Car finalement, la géométrie riemannienne n’est qu’une sous-classe de la géométrie euclidienne. Les droites parallèles restent froides et distantes à jamais !

C’est la densité fluctuante des différents composants du Mchamp qui réalise l’illusion d’un relief, d’une métrique modifiée et d’un espace courbe.

L’espace-temps (champ gravitationnel) est une élucubration einsteinienne !

Le sujet le plus à la mode, dans la physique contemporaine, est la gravitation quantique. Si vous faites des recherches sur Internet, vous allez trouver un nombre impressionnant de livres sur ce sujet. On dirait que tout le monde est expert dans ce domaine. Comme les piliers de la physique contemporaine sont représentés par la relativité générale et la mécanique quantique, les physiciens ont essayé depuis longtemps de les fondre dans une théorie commune. Mais le problème est que les principes et les constituants de ces deux théories sont incompatibles. Si la mécanique quantique garde la structure de l’espace et du temps newtonien, la relativité mise sur cette nouvelle trouvaille, l’espace-temps malléable. Mais les physiciens sont têtus. Ils veulent à tout prix avoir une théorie cohérente. De plus, cela les guérit également de cette espèce de schizophrénie conceptuelle. Chacun a sa propre opinion sur le sujet. Des milliers et des milliers d’idées. De plus en plus exotiques. De plus en plus folles. Je suis gentil et je vous épargne le temps pour vous les exposer.

Internet selon Robbert Dijkgraaf

ASL, PLS ?! La première loi, quelque peu aboutie, de l’espace-temps quantique (superposé) a été, comme dirait Talleyrand, l’émanation et l’expression de la volonté générale. Pourtant, même l’apport élargi, démocratique n’a pas résolu le problème.

Depuis un siècle, les plus brillants chercheurs, avec Einstein en tête, sont partis à l’aventure pour trouver une théorie de la gravitation quantique. Et ils cherchent et ils cherchent et ils cherchent. Et tout le monde désire ce mariage entre la mécanique quantique et la théorie de la gravitation. Tout le monde essaye de présenter aux deux jeunes mariés les avantages indéniables de leur union.   

Mais, ils ont probablement été plus intelligents que tous. Ils se sont peut-être mariés en secret, sur une île exotique, comme les stars de cinéma. Mais personne n’est au courant de leur mariage. Ni même le curé qui a célébré leur union. Il se jure qu’il a marié Monsieur le Temps à Monsieur l’Espace. Aucune trace, ni celle de Madame la Force de Gravitation, ni celle de Madame la Mécanique Quantique. Mes chers physiciens cherchent tous la goutte d’eau dans le désert. Pas très facile à trouver. D’autant plus que la gravitation quantique a peut-être déjà été théorisée. Mais, comme dans un thème de film ou de littérature (comme dans L’Alchimiste de Paulo Coelho, par exemple) la réponse se trouve parfois sous nos yeux.  

Qui a inventé alors cette union ? Un jeune physicien allemand prénommé Albert. Seulement que, comme tous les scientifiques qui se respectent, il est un peu étourdi et n’a pas fait attention à sa démarche. Tellement étourdi. C’est la forme tensorielle de l’équation de la gravitation qui prend en compte les perturbations (directionnelles) dues à l’inframatière, au Mchamp temporel, ou, si vous voulez, les effets quantiques.

Ah ! Ah ! Ah ! Les lunettes se cachaient bien, très bien même… sur le nez !