LA PHYSIQUE MARIANIQUE
Le Mchamp
La philosophie naturelle et l’Ether Marianique (Mchamp)
Première partie – Ce qu’ils en disent
Il n’y a aucune réalité au concept d’éther Albert Einstein
Tout ce qu’on appelle réel est fait des choses qui ne le sont pas Niels Bohr
L’univers est un géant hologramme en deux dimensions Leonard Susskind
…
Einstein a fait le premier pas, Niels Bohr et ses disciples (Les têtes brulées de la physique) ont fait, avec la mécanique quantique, le pas suivant. Et après… le déluge des idées folles.
Allô ! Non, mais allô quoi !? Allô, Allô ?! Je ne sais pas, vous me recevez ?
Deuxième partie – Ce qu’il en est
Gallia est omnis dīvīsa in partēs trēs… Hī omnēs linguā, īnstitūtīs, lēgibus inter sē diffērunt.
L’ensemble de la Gaule est divisé en trois parties… Toutes différentes par la langue, les coutumes et les lois Caius Julius Caesar, De Bello Gallico
L’éther qui entoure la terre est immobile, tous les êtres qu’il contient sont mortels ; en revanche l’éther de la région suprême est toujours en mouvement, pur et salubre ; tous les êtres qu’il contient sont divins Diogène Laërce, (P. Festugière)
L’âme du monde est l’éther d’où sont tirées les âmes particulières Pythagore
L’éther est le lieu où circulent les astres et les pensées, et pourtant cet éther est infini et imprègne toute chose. L’ordonnance du ciel résulte du mouvement circulaire ; […] le Soleil, la Lune et tous les astres sont des pierres incandescentes entraînées par la révolution de l’éther. Les astres nagent dans un fluide parfait qui n’oppose aucune résistance à leurs mouvements Anaxagore
L’espace entre l’air et le ciel des fixes devient l’éther, séjour des dieux astres Platon
Le mouvement des planètes est dû à de grands tourbillons d’éther René Descartes
La philosophie naturelle
Le démiurge qui a créé le monde devait être gaulois ! Car il l’a structuré pareil, en trois parties : la matière, l’espace, le temps. Toutes différentes par les coutumes et les lois.
Dans son chef-d’œuvre Principes Mathématiques de la Philosophie Naturelle, Isaac Newton se considère comme un philosophe de la nature. Je pense que c’est le terme adéquat pour décrire ce qu’est un homme qui réfléchit profondément au monde qui l’entoure. Il nous a fourni également une image merveilleusement fidèle du fonctionnement de ce monde. Il a utilisé des formules et des images que n’importe quel humain peut facilement comprendre.
Pour l’espace, il s’est servi de ce que l’homme peut ressentir dans sa maison, en utilisant les éléments des parois d’une chambre avec trois directions orthogonales, afin qu’il puisse déterminer à merveille une position et une orientation spatiale. Il a également utilisé le concept de matière qui est tellement naturel, vraiment proche de notre compréhension avec tous les objets qui nous entourent. Et en troisième rang ? Il a construit sa théorie sur le temps qu’il a définie comme un changement linéaire uniforme et absolu. Sur ces trois piliers il a réussi à construire un nouveau monde. Il a inventé ainsi la physique, comme auparavant, Euclide et Pythagore avaient inventé l’algèbre (sic volo !) et la géométrie.
On ne peut pas avoir de démarche cohérente dans la physique sans cette structuration-là, sans ces trois notions de bases (la matière, l’espace, le temps). C’est la seule fondation saine sur laquelle on peut construire quelque chose de tenable. Sinon, tout devient une vraie absurdité.
Je vais énoncer actuellement les lois Marianiques de la philosophie naturelle :
LMFN1 : Notre univers est isomorphe avec un ensemble de catégorie trois (formé par trois catégories bien distinctes) (3 et demi ?)
LMFN2 : La physique classique est équivalente à un ensemble de ce type
LMFN3 : Les catégories de la physique classique sont : L’Espace, La Matière et Le Temps
LMFN4 : Toute théorie physique complète et fidèle dans la description de notre univers est équivalente à la physique classique
LMFN5 : L’éther (Mchamp) appartient à une sous-catégorie de la matière
Depuis l’époque de Newton, deux options dans l’approche des lois de la physique ont coexisté. La première, celle du père de la physique, était l’approche analytique extrinsèque. En même temps, il y avait l’approche de Monsieur Leibnitz qui était une approche synthétique, intrinsèque (plus tard Einstein essayant une approche mixte). Pour Leibnitz, l’espace est l’ordre des choses qui coexistent. Pour Newton, l’espace est une scène (background), absolu et immuable. Pour Leibnitz, le temps et la succession de l’ordre entre les choses coexistent.
Si c’était à donner une définition prosaïque à l’histoire des idées dans la physique, je dirais que c’est une querelle entre deux personnes, pas suffisamment courageuses pour trancher le problème par un duel direct, conformément aux codes de l’époque. On paye aujourd’hui leur frilosité.
De toute manière, quelles que soient leurs appellations, on a besoin de deux catégories objectives (discrète et « continue ») et d’une relationnelle. C’est la structuration catégorielle de la réalité.
Ignorant encore le principe d’inertie, Anaxagore accorde à l’éther une consistance suffisante pour lui attribuer l’entraînement des planètes. À ses yeux, la mécanique des planètes atteste l’existence d’un ordre cosmologique et c’est donc dans l’éther qu’il situe les pensées. Ses successeurs ont désigné Aristote comme l’inventeur de l’éther, alors qu’à ce sujet il n’a fait que broder sur ses maîtres, Anaxagore, Platon et Socrate.
J’ai peur, mon jeune padawan, que l’éther existe bel et bien. Alors, toute théorie relativiste dans le sens einsteinien est fausse.
L’absence de l’éther ? Une élucubration einsteinienne ! Je vous laisse le plaisir de faire la traduction vous-mêmes.
Et c’est celle-là, selon moi, la plus grande erreur qu’il ait pu faire.
L’éther est une collection de particules qui forment ce que l’on pourrait appeler un champ libre. C’est l’éther Marianique ou le Mchamp. Celui-là est une entité totalement différente de ce que la physique contemporaine utilise sous le nom de champ. Une sorte d’atmosphère de petites particules dans laquelle le monde baigne, avec une composition hétéroclite (les Mchamps temporel, électromagnétique, gravitationnel, etc.). C’est par ce médium que les interactions indirectes de la macromatière se transmettent, c’est ce médium qui s’en charge de leurs réalisations.
Est-ce que quelqu’un a déjà vu l’éther ? Si je regarde La Nuit Etoilée de Vincent Van Gogh, je répondrais affirmativement.